"RANDO POUR TOUS" - BRUGES

Aldo Bobo : Comment voyez-vous le déroulement de cette interview ?
Docteur Rando : En remontant dans le classement des Châteaux rencontrés

A.B. : Alors commençons par rendre visite au Marquis de Terme
D.R. : Oui, 4ème Cru classé de 88 hectares. Les classements remontent à 1855.

A.B. : Poursuivons vers le Château d'Issan
D.R. : Vous aurez remarqué ce beau manoir, encadré par ses douves. Le vignoble s'étend sur trente hectares et c'est un 3ème cru classé.

A.B. : Comme le Château Palmer qui sera notre prochaine étape
D.R. : Très juste pour le classement. Lui représente 51 hectares.

A.B. : Et cela représente combien de ceps ?
D.R. : Originalité, là on ne parle pas de cep mais de pied ….. à la plantation on prend grand soin ….. à le palmer.

A.B. : Ensuite nous rencontrons côte à côte les Châteaux Rauzan-Segla offrant un joli manoir et Rauzan-Gassies

D.R. : Oui, deux 2ème cru représentant, ensemble, 78 hectares.
Le Château Segla présente une particularité dans son assemblage ; cabernet-sauvignon et merlot n'en couvrent que 97 % et s'y ajoutent 3 % de petit verdot.

A.B. : Vous m'affirmez que c'est la bonne ortografe ???
Et, maintenant, l'apothéose avec le Château Margaux
D.R. : Château mythique dont l'origine remonte au moyen âge et, bien sûr, 1er cru classé.

A.B. : On avait envisagé de s'offrir en commun un millésime 2002 pour marquer l'année de création de RANDO POUR TOUS.
Mais à 34 participants et à 304 € le flacon de 75 cl ….. on arrivait à 8,94 € chacun pour 2,21 cl (chiffres certifiés par la Cour des Comptes)

D.R. : Je voudrais terminer sur la chanson que l'on associe à ce grand Château :

A.B. : Dans l'espoir de la serrer dans leurs bras sains

Guide Albin

La tempête nous interdit de marcher dans les bois, les sentiers et les routes forestières. Il nous reste la route : triste ! Mais c'est sans compter sur le dynamisme du groupe, sa bonne humeur. La rando prévue par Dany avec déguisements est une marche joyeuse saluée par quelques automobilistes étonnés de nous apercevoir. Elle se termine autour d'une table improvisée avec toutes les pâtisseries concoctées par le plus grand nombre et les boissons offertes par le club.

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Notre première randonnée est prévue à Mérignac, mais parc du Burk fermé, forêt interdite ..... et beurk !!!

Notre guide du jour n'a pas changé de coiffure, mais l'on devine ses cheveux se réunir en s'tresses….

Et l'on s'élance d'un pas hardi en enchaînant les chemins agréables longeant l'eau du ruisseau.

Première découverte, le moulin de Noes, moulin à eau de 1769.

Les lisières des bois nous permettent de poursuivre notre périple jusqu'à aborder notre séquence " patrimoine " : la fontaine d'Arlac du 18ème siècle, la Tour de Veyrines, ancien donjon du 14ème, et puis, de crainte de nous faire tourner en rond .... la Maison Carrée au Château Peychotte.

Notre parcours se poursuit avec d'autres effluves : nous voici longeant le vignoble et le Château Picque Caillou .... un des crus préférés de Napoléon 1er !

Encore quelques lisières de forêt et voilà notre boucle bouclée.

Notre guide, la Bonne Fée LILIANE, a mené les 24 téméraires du jour tout au long de ces 12 kilomètres grandement "  improvisés ".

Mais elle nous avait caché savoir transformer un bâton de randonnée en une baguette magique.Que de grands mercis à coup sûr unanimes.

Claude

ALLO, DOCTEUR RANDO ?
A L'EAU, OUI, J'ECOUTE

Nous avions déjà pu recueillir, à la rentrée de Septembre, les précieux conseils du Docteur Rando quant aux soins à apporter à nos pieds. Cette fois, nous allons nous intéresser à la nécessité de :  Bien s'hydrater

Attention ! Vous pourrez retrouver " masqués "les noms d'eaux de sources ou minérales qui ont inspiré cette interview.

Aldo Bobo : Tout d'abord, conseillez-vous de boire juste avant le départ d'une rando ?
Docteur Rando : Ce n'est pas indispensable, mais c'est mieux. A preuve, dès équipé et chaussé le randonneur démarre et part sans se retourner.

A.B. Et à boire régulièrement, abat-t-il plus de kilomètres ?
D.R. C'est certain, et c'est une belle preuve qu' ainsi nous tenons la forme.

A.B. Est ce que, à égalité d'eau absorbée, il n'y a pas un risque de compétition ?
D.R. Et quand bien même ? Au jeu du plus fort, en randonnée, il n'y a que des vainqueurs.

A.B. Ces eaux, comme le reste, coûtent de plus en plus cher et du coup on vit chichement
D.R. On boit de l'eau du robinet et vit en toute sécurité.

A.B. Boire toute l'eau voulue peut il améliorer la souplesse ?
D.R. Regardez dans votre groupe, et quelque soit l'age, c'est leste, hein !

A.B.  Dernière question, d'une autre nature. Connaissez-vous Pythagore ?
D.R. Celui du fameux théorème. Non, pas personnellement.

A.B.  Et bien, au 5è siècle av. J-C, il a énoncé un autre théorème qui depuis coule toujours

Guide Sylvie.

Samedi matin Sylvie nous avait conviés à nous réunir à l’entrée du parc floral. Si le thème était une balade dans l’imaginaire en famille, enfants, parents et grands-parents se demandaient bien ce qu’elle allait nous demander !

Par deux choisis selon un tirage au sort inattendu, nous nous sommes retrouvés par couples formés d'un "non-voyant" et d'un "voyant".

Bien que nous connaissant, immédiatement nous nous sommes retrouvés dans une relation nouvelle aussi bien avec notre partenaire qu’avec la nature environnante. Le "voyant" se demandant bien comment sans un mot, diriger son "non-voyant" aux yeux bandés. Le "non- voyant" se demandant avec une certaine appréhension ce qu'on allait lui demander de faire. C'est alors que la magie a commencé à opérer.

Les premiers pas furent hésitants, les premières commandes malhabiles. Une relation nouvelle, inattendue, corporelle s'est vite installée. La confiance est rapidement venue. Le "voyant" a trouvé les bons gestes, le "non-voyant" a pris confiance. Le "non-voyant " a pris conscience que sans son regard il pouvait appréhender son environnement non pas qu'avec ses yeux, mais avec tout son corps. Avec le toucher, il a senti la chaleur du soleil et distinguer les zones d'ombres et celles ensoleillées, la texture de l'écorce d'un arbre, du feuillage, de la moindre dénivellation du terrain, sa texture. Avec son ouie il a perçu le bruit des voitures sur la voie rapide, le chant discret des oiseaux, la voix des personnes qu'il a rencontrées, le bruit de l'eau qui cascade. Avec son odorat il a reconnu la senteur du massif de fleurs, celle des arbres à laquelle nous prêtons rarement attention. Nous croyions connaître le parc floral, nous le découvrons ! Seule la vue nous manque pour admirer la beauté du feuillage prenant ses couleurs chatoyantes d'automne. Mais que de découvertes autres nous faisons !

A celles-ci, il faut ajouter celles de nos possibilités corporelles que nous n'utilisons qu'au centième. Maintenant il est juste que les rôles soient inversés. Le "non-voyant" devenu "voyant" prend alors conscience que conduire un "non-voyant" est une façon nouvelle, fusionnelle, d'entrer en contact avec celui qu'il conduit. Un langage nouveau fait de pressions des mains, de confiance mutuelle, d'échanges physiques subtils s'établit dans le couple. Langage qu'aujourd'hui enfants, parents, et grands-parents ont vécu toute génération confondue. Echange qu'entre voyants, dans la vie de tous les jours nous nous autorisons que rarement.

Merci à Sylvie pour cette expérience rare, pour cette matinée qui nous a permis de découvrir toutes ces possibilités ignorées de notre corps et aussi cette matinée passée dans le cadre magnifique qu'est le parc floral de Bordeaux. Parc dont nous avons pu admirer la magnificence lors du repas qui a clôturé cette expérience rare et riche d'enseignements.

Le mot de sophie

Bonjour à toutes et à tous,
voici, enfin! quelques photos prises au cours de la balade tactile au parc floral du samedi 11 octobre.
Souvenirs chaleureux et visages rayonnants pour cette matinée expérimentale!
Encore merci de votre bonne humeur et à très bientôt pour une balade au coeur des senteurs du printemps?!
Amicalement.
Sophie Dutheil, association Flexi Corpus
http://flexicorpus.hautetfort.com
06 13 62 39 51 / 05 56 79 39 52

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D'oser... à... Ausonne !

Correspondance de nos envoyés spécieux Docteur Rando et Aldo Bobo 

Docteur Rando : L'écho m'est parvenu que, téméraires, vous aviez affronté vents et marées... Et combien de pieds marins étiez-vous à OSER cette course lointaine ?

Aldo Bobo : Pour dire vrai, après avoir compté, recompté, on n'a pas réussi à le savoir !

Il se pourrait qu'un membre de l'équipée ait paniqué dans sa voiture, à la recherche de clés baladeuses, au moment fatidique ? Une enquête est ouverte.

D.R. : Ensuite ?

A.B. : Ensuite, il y a eu unanimité pour passer ou repasser le bac. Et tous ont brillamment réussi.

D.R. : Oui, mais sur les épreuves orales on a relevé une nette supériorité des candidates.....

D.R. : Et votre parcours ?

A.B. : Les Côtes de Blaye nous en ont fait voir de toutes les couleurs.

Les Romains y furent les premiers à y planter la vigne, choisissant les coteaux tournés vers le Sud et leur sol de calcaire à fossiles.

D.R. : Vous en êtes redescendus ?

A.B. : Oui, avec une grande page sur l'Histoire (et les petites histoires) de Blaye.

Là aussi on retrouve des liens avec les Romains. Ainsi, "la Blaye poétique où La Garonne défie l'Océan" chantée par AUSONE, poète latin au IV ème siècle.

D.R. : Et l'on en terminera ainsi ?

A.B. : Non, on aimerait qu'AUSONE... nous en rajoute une couche.

APPRENEZ ....... VOTRE PIED

Interview physiologique et exclusive du Docteur RANDOPar Aldo BOBO

Connaissez-vous une mécanique aussi complexe que celle de votre pied ? Pas sûr !

Ce sont environ 20.000 pas par jour, effectués par :

• 26 os
• 33 articulations
• 19 muscles
• plus d'une centaine de nerfs
• jusqu'à 600 glandes sudoripares au cm2 sous la plante du pied

et depuis l'arrivée de l'homosapiens-sapiens (l'Homme Moderne) il faut bien évidemment multiplier par 2 ces chiffres pour randonner.

Cela mérite que vous en preniez soin, car les causes de différentes nature à l'origine de pieds douloureux sont autant de randonnées gâchées. Partant de ces étonnantes données, nous avons recueilli les précieux conseils de notre expert Docteur RANDO.

Aldo BOBO : Si un oignon se forme à la base du gros orteil, que faire ?

Docteur Rando : S'il n'est pas trop douloureux vous pouvez le conserver comme " station météo " ; s'il fait plusieurs peaux, l'hiver sera rigoureux.

A.B. : Le cor se manifeste sur le dessus des orteils sur les premières ou secondes phalanges. Que préconisez-vous ?

D.R. : S'il vous fait souffrir, voyez un pédicor. Sinon, et à condition d'avoir l'oreille musicale, il peut vous être agréable d'écouter le son du cor, le soir, au fond des draps.

A.B. : L'oeil de perdrix, lui, est une lésion des espaces interdigitaux. Quels conseils ?

D.R. : Il est indispensable d'être extrêmement prudent dès l'ouverture de la chasse. Une volée de plombs peut être fatale à l'oeil de perdrix.

A.B.: Et avec l'ampoule due à un frottement inhabituel, que faire ?

D.R. : Les écologistes y voient une source d'énergie propre, mais si le feu de l'ampoule passe au rouge stoppez immédiatement.

A.B.: Une dernière question. Lorsqu'une partie de la rando se déroule sur la plage, quelle tenue adopter ?

D.R. : Il est impératif de retirer chaussures et chaussettes. N'allez surtout pas affronter la marée chaussé .... et si vous étiez verbalisé n'allez, encore moins jeter le P.V. dans la mare.....

Notre conclusion sera brève....... Ah ! prenez ... votre pied.

                         DRELIN ! DRELIN !

                                                Ou GLING ! GLING !

Correspondance de nos envoyés spécieux Docteur Rando et Aldo Bobo

Docteur Rando : Il se dit que l'autre semaine, du côté de Martillac, on a mis des clochettes aux pèlerins. C'était par crainte d'en perdre en route ?

Aldo Bobo : Non, heureusement. les clochettes n'étaient que celles du muguet, l'une des richesses de Martillac et qui figure sur le blason de la commune

D.R. : Et pèlerins, c'est le nouveau nom attribué aux randonneurs ?

A.B. : Non plus, c'est parce qu'une borne très ancienne jalonnant le Chemin de Compostelle y a été découverte

D.R. : J'espère, au moins, que nos randonneurs sans clochettes n'ont pas eu les " grelots " ?

A.B. : Ô, il en faudrait plus pour les effrayer que ces agréables 1.050.000 centimètres à travers chemins de compost (sans elle) et sentiers, parcourus telle une balade de baladin et qui m'ont même inspiré cette ballade .....

D.R.: Autre sujet important, personne n'oublie qu'il faut boire régulièrement en randonnée ?

A.B. : Aucune crainte, mais à côté de cela il y a sobriété absolue face aux multiples et " Graves " tentations du parcours ....

D.R : Très bien, mais il me semble prudent d'en rester là avant que le délirium ne soit plus très mince.

La Solitude d'un Domaine était loin d'être la seule à en procurer.

Mais, au Château de Rochemarin, le souvenir de Montesquieu nous a imposé de respecter

"  L'esprit des Lois "   

Mes ami(e)s marcheurs de Bruges,

Voici la photo de mes dernières chaussures qui m'emporteront par monts et par vaux,
en France et en Navarre....

Je voulais vous remercier de votre attention !

Je vous souhaite un long Chemin....

DB

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Guide Michèle B.

Dans son milieu d'enfance, Michèle nous a fait faire un beau circuit sur route, à travers champs et à travers vignes. De chez un parent à un autre elle nous a fait découvrir ce pays, ses curiosités et entrevoir ses habitants. Merci à toi pour cette tranche de vie faite avec ton éternel sourire !

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